Lot 178
 

SAUGUET Henri (1901-1989), compositeur.

Ensemble de 5 documents. LAS de Paris, le 29.II.48, à son adresse Rue Truffaut, à son ami le poète musicien, Louis Emié [1900-1967]. 3p 1/4 in 8°. - Délicate critique de son oeuvre et d'un recueil de poème d'Emié : '' Je suis très heureux que vous ayez pu écouter ma Symphonie l'autre lundi et qu'elle vous ait plu. C'est une oeuvre dans laquelle j'ai essayé de mettre beaucoup de tendresse et de compassion humaines et le plus simplement possible (..) Merci aussi de l'envoi que vous m'avez fait de votre recueil de poèmes. Ceux que j'ai déjà lus m'ont frappé par leur intensité dramatique et leur forme si pure. Comme moi, mais par d'autres moyens, vous cherchez à exprimer de l'humain et votre voix est de celles qui forcent l'attention et portent (..) un pouvoir d'émotion communicatif extrême ''. Sauguet évoque probablement sa 'Symphonie expiatoire à la mémoire des victimes de la seconde guerre mondiale', créée en 1947. -/- LAS de Paris, le 9 mars 1964, à son adresse Bd de Clichy, à un ami. 1p 1/4 in 4°. - Envoi d'un article 'pour Musica. Je sais que je n'y ai pas que des amis (..) Je ne voudrais pas avoir travaillé pour rien ! (..) je voulais qu'il fut dans le style du magazine'. On joint l'article dactylographié et signé, intitulé 'Petite histoire d'un concerto' : Sauguet y raconte la genèse de son concerto pour violoncelle, écrit à la demande de Rostropovitch et créé par celui-ci. 5p in 4°, la dernière raccourcie. -/- LAS 'Henri', de Paris, le 31 mai 1935, à son adresse dans le 17è, à une amie. 2p in 4°. - Pour l'aider à préparer sa conférence qui pourrait s'intituler 'Orphée et les violonistes', il fait référence à son livre et lui envoie des portraits peints de violonistes du XVIIè et XVIIIè siècle, ayant composé pour le violon et une liste de femmes violonistes, compositeurs. Il lui conseille de connaître leurs oeuvres et de jouer 'le plus amusant, le plus joli ou le plus beau'. Il propose Orphée car il chanta sa musique sur l'ancêtre du violon, le ravanathon. -/- CPAS de Bruxelles, le 27 avril 1935, à Yvonne Astruc. Au verso d'une reproduction photo de la Grand Place de Bruxelles. - Salutations '' de Bruxelles qui n'est pas Rome ! Mais je suis enchanté de mes répétitions ''. Il espère que l'artiste l'entendra diriger son concerto à la radio.

Prix de départ : 300
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